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Le bruit du vent
17 janvier 2010

Un amour de grand-mère

poudrier

Tu me secoues de baisers poudrés en me serrant fort contre toi
« heureusement que tu m’aimes toi au moins t’es pas comme les autres ! »
Plus tu m'étreins, plus je tire ma tête vers l’arrière, on ne sait jamais, des fois que mon cou serait devenu élastique
Je pourrais éviter l'odeur de géranium sur ton rouge à lèvre et l’amertume de la poudre de riz éparpillée sur tes pommettes
Pas de bol ! Mon cou se limite à ses vertèbres, mon dégoût se prend les pieds dans les lignes cervicales
Il en faudrait beaucoup pour satisfaire ton besoin d’amour
Une tête blonde et filasse comme la mienne n’y suffirait pas, mais c’est à chaque fois sur ma pomme que ça tombe :
Tes baisers, tes boucles mauves, ta boîte à biscuits.
Il me faudrait au moins deux cœurs pour éponger tout ça et pouvoir tout recracher le soir dans la voiture du retour.

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Commentaires
Z
Mlle d'enfer(t) : faut pas pleurer ça fait couler le maquillage et les traces de poudre sur le col d'un joli chemisier c'est moche ! ;-)
M
J'aime tes mots et ça me rend triste... T_T
Z
L...uC : rien de pire que de se sentir forcé<br /> <br /> Kouki : tu cherches la castagne avé mémé ?<br /> <br /> papet : beurk !<br /> <br /> madamdedek : mais non ! T'es pas moche ! :-o<br /> <br /> Kouki : et toc !<br /> <br /> Anna : ouais mais j'ai peur que ce soit tout à fait impossible à atteindre, je cherche encore un deuxième coeur...
A
"Il me faudrait au moins deux cœurs pour éponger tout ça" : chouette trouvaille.
K
mais pas toujours Madame de K ... vous verrez, nous serons sublimmmmesss !
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